CHANGER D’AVIS 

ET CHANGER ENCORE PARCE QU’APRES TOUT…ON S’EN FOUT !!!

Qui d’entre nous n’a jamais changé d’avis ? « MOI je ne ferai jamais…. » pour finalement faire exactement l’inverse.

Le tout, d’après moi c’est de changer d’avis et de l’assumer élégamment en levant le menton face aux regards sceptiques de ceux qui sont sûrs (les pauvres) que leurs attitudes sont gravées dans le marbres.

Voici quelques exemples de mes plus beaux revirements intervenus au fil des ans : 

 

 

1ère affirmation : « Les cheveux longs passé 30 ans : jamais de la vie ! »

« Non parce que tu comprends quand tu vois une fille dans la rue de dos avec une jolie silhouette et de beaux cheveux longs : quelle déception quand elle se retourne et que tu te rends compte qu’au lieu d’avoir 20 ans, elle en a au moins le double !

Ca m’arrivera jamais ça : passé 30 ans je les coupe ! »

Oui oui j’étais pathétique et en plus : je l’ai dit et je l’ai fait !

Je suis passée par toute les coupes courtes possibles plus ou moins, parfois même (et ma carte d’identité est là pour me le rappeler – misère !!) vraiment moins moins moins, réussies : 

- Le carré (sans ou avec frange : version Chantal Thomas),

- Le carré plongeant,

- La coupe de Natacha Polony (mais en brune hein),

- Le carré déstructuré (celle-là c’est la pire, c’est la carte d’identité : on dirait un Picasso)

- Je passe les colorations et décolorations approximatives : vert, rouge et non identifiées !

Et puis une personne n’a jamais « laché l’affaire » (il se reconnaitra) et j’ai capitulé : j’ai laissé repoussé.

Aujourd’hui si quelqu’un est déçu de voir que je n’ai pas 20 ans quand je me retourne et bien :

Je m’en fous !

Mes cheveux longs me vont bien et j’assume mes 40 ans passés (je reste vague pour ménager une part de mystère bien sûr….).

2ème affirmation « être un parent BFF : très peu pour moi »

« Alors les parents qui sont amis avec leurs enfants franchement je trouve ça ridicule et en plus c’est nuisible à l’équilibre de leurs relations »

J’avais effectivement à ce sujet un avis aussi tranché que ça, depuis je suis devenue euh… comment dire ?... beaucoup plus nuancée.

Aujourd’hui je dirais que s’il est bien sûr extrêmement important pour moi de rester aux yeux de mon fils une espèce de « pilier référant » il arrive souvent que nos rapports ressemblent plus à des échanges entre « meilleurs amis depuis toujours et pour la vie » et quel plaisir ! 

La vie passe si vite que j’ai décidé de ne pas me priver de ces moments où j’abandonne mon costume de SuperMaman pour danser, boire et taper sur son épaule comme je le ferai avec mon BFF officiel et puis j’aime croire que l’on est finalement assez intelligents pour savoir faire la part des choses le moment venu.

3ème affirmation « Les courses pour la maison :

c’est mon affaire et pas celle de mon homme.

Normal il n’y a que moi qui sache les faire correctement ! »

Les hommes qui pousseront la porte de ce blog girly seront ravis de voir que là-dessus j’ai aussi changé d’avis, mais par la force des choses uniquement parce que….non je vous taquine Messieurs.

C’est vrai qu’il y a quelques années de cela je tenais absolument à être présente au moment essentiel et fatidique des courses histoire de m’assurer que : 

- Les articles ne périmaient pas le lendemain,

- Le gel douche choisi était au moins de 500 ml, histoire de tenir plus d’une semaine,

- L’éponge était une « spontex »,

- Le papier toilette n’était pas parfumé….

La liste pourrait être longue de mes angoisses, mais c’est vrai que lorsqu’on fait les courses, sans s’en rendre compte, on check un nombre incalculable de données aussi prépondérantes les unes que les autres.

Pourtant on a le sentiment qu’il n’y a QUE NOUS qui nous rendons compte de la « PREPONDERANCE » de ces données, alors on veut garder le monopole coûte que coûte.

Du coup même crevée, lessivée, au bout de sa vie, on ira se traîner chez le Carrefour du coin pour choisir SES flocons d’avoine bio, et son papier toilette non parfumé non mais…

Et puis un jour, parce qu’on est au lit avec de la fièvre ou attaquée par une gastro foudroyante (sinon bien sûr on y serait allé) on envoi son homme faire les courses et on prend le risque ultime de ne pas lui donner la liste parce que : même écrire est une épreuve !!

Et au final il faut l’avouer : « c’est pas trop mal tout ça ! »

Il a même pensé au Nutella pour me remonter le moral !

Bref ! depuis je me suis détendue, j’ai appris à faire confiance (et ça c’est bien).

Du coup pendant qu’il fait les courses je peux me faire les ongles….non je rigole, je suis pas comme ça moi….

Enjoy

PS : Ne me laissez pas seule et n’hésitez pas à partager vos « on s’en fout » dans la rubrique « commentaires ».